NOTE DE PLAIDOYER URGENT SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE DANS LE PARC NATIONAL DES VIRUNGA

INTRODUCTION En tant que service technique du Bureau d’Ecologistes pour Impacts Environnementaux province du Nord-Kivu demeure toujours préoccupée par la situation pesante dans le Parc National des Virunga. Documentant en fond les problèmes relatifs aux exigences sociales du temps dans l’année 2019, les écologistes sont témoin des atrocités que subit le Parc National des Virunga. Cette misère est due à l’insécurité récurrente qui sévit jusqu’à ce jour dans le Parc National des Virunga. Elle est caractérisée par les guerres à répétitions, installation des groupes armés dans le parc, tuerie des éco-gardes, les kidnappings, etc. Espérant « Les écologistes où règnent la paix, la justice, la vérité dans le respect de la dignité humaine et écologique donne la version des faits sous cette note de plaidoyer qui s’articule autour des points essentiels suivants : 1. CONTEXTE URGENT SUR LA SITUATION SECURITAIRE DANS LE PARC NATIONAL DES VIRUNGA Depuis 2010 jusqu’à ce jour, le Parc National des Virunga, en province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo ne cessent de subir les conséquences crimes environnementaux et humains « présumés GROUPE ARME LOCAL et ETRAGERE ». Le mode opératoire de ces assaillants consiste aux BRACONNAGE,CARBONISATION, ATTAQUES AUX ECO-GARDES , sans oublier les attaques contre les forces armées de la République Démocratique du Congo . De lors, ce triste phénomène a couté la vie à plus de 17 EC0-GARDES comme échantillon de cette note de plaidoyer. De toutes ces atteintes à la dignité de l’homme et écologique, nous nous intéressons aux manifestations de la résurgence de ces crimes environnementaux et humains à la suite du lancement des opérations de « grande envergure » contre les présumés GROUPE ARME LOCAL et ETRAGERE dans le Parc National des Virunga à l’identité des auteurs de ces crimes. 2. Manifestations de la résurgence des crimes environnementaux et humains dans le Parc National des Virunga Avec l’avènement du nouveau gouvernement, l’armée congolaise doit annoncer le lancement des opérations en profondeur contre «GROUPE ARME LOCAL et ETRAGERE» dans le Parc National des Virunga. En outre, ces mêmes groupes armés ont abattu froidement en date du 09 avril, 6 agents de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature dont 5 éco-gardes et leur chauffeur et un autre gravement blessé dans l’axe Ishasha- Nyakakoma, alors qu’ils étaient en exercice de leur travail de protection du Parc National des Virunga, qui est un site du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. A ce stade, nous vous rappelons que le Parc National des Virunga totalise le nombre de 162 éco-gardes froidement assassinés dans l’exercice de leur travail, il est à signaler, les May-May rançonnent même à grande échelle des pêcheurs au lac Edouard par l’obligation de payer 100.000 FC/semaine pour accéder à la pêche au lac ainsi que la torture réservée à ceux qui n’en payent pas à temps. Identité des auteurs des crimes environnementaux et humains Plusieurs hypothèses sont avancées sur l’identité des auteurs de ces crimes. Parmi les plus répandues, on indique : Il s’agit à ce niveau des groupes armé locaux et étrangères, Bref, Nous pensons que le grand groupe des auteurs de ces crimes se cachent dans différente couche sociocommunautaires riverain du Parc National des Virunga. En dépit de tous ceux qui précèdent, il est à souligner, l’ICCN fait face aux défis de grandes tailles dont les principaux sont entre autres : 1. l’insécurité dans les sites ; 2. la pauvreté des communautés locales ; 3. le chômage ; 4. l’insuffisance des moyens financiers ; 5. les effectifs insuffisants des gardes dans les Aires Protégées ; 6. la surexploitation des ressources naturelles ; 7. l’absence de zonage dans certaines Aires Protégées ; Il est à noter, la protection des écosystèmes fait l’amélioration de la vie socioéconomique des populations riveraines du Parc et garanti le développement durable auquel tout le monde aspire. De ce qui précède, cette stratégie repose sur trois objectifs spécifiques à savoir : 1. Assurer la gestion durable de la biodiversité par l’implication des populations riveraines ; 2. Promouvoir les services écosystémiques provenant des ressources naturelles comme opportunités de développement ; 3. Promouvoir les activités de développement compatibles avec la conservation de la biodiversité ainsi que celles génératrices de revenus afin d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines. Pour atteindre ces objectifs, quatre axes d’intervention émanent de la conservation dont il s’agit des axes ci-après : 1. La gouvernance, la participation, l’accès et le partage des avantages ; 2. L’information, l’éducation et la communication ; 3. Le développement des alternatives et la valorisation des ressources naturelles ; 4. La planification et le suivi-évaluation de sa mise en œuvre. De nombreux rapports locaux, nationaux et internationaux publiés ont toujours soutenu que ces présumé auteurs identifiés qui contribuent à ces crimes environnementaux et humains soient rendu a la Justice Congolaise dont ces rapports serviront pour mettre la main sur tous ces présumé auteurs et leurs complices pour les mettre à la disposition de la justice. Recommandations Il est grand temps de repenser notre façon d’agir et d’adopter de nouvelles stratégies pour restaurer la sécurité définitivement dans le Parc National des Virunga à l’est de la RDC en général et en particulier :  Prendre au sérieux la question de la protection et conservation de la nature : Il s’agit du secteur Centre, Sud et Nord du Parc National des Virunga qui sont concernés par cette note du plaidoyer ;  Supprimer tous les groupes armés locaux qu’étrangères dans le Parc National des Virunga, ces groupes armés sont connus comme travaillant avec certains politiciens congolais et certains officiers des FARDC ;  Mener un plaidoyer fort et dynamique auprès des décideurs pour la sécurisation des eaux du lac Edouard.  Accompagner les gestionnaire du Parc National des Virunga à la sécurisation du Parc;  Restauration des limites des zones protégées ;  Développement des projets d’actions alternatives en faveur des communautés (détournement de la main d’œuvre impliquée dans la destruction des habitats et de la faune) ; La Croissance économique et protection de l’environnement ne sont pas forcement antinomiques. La conservation contrôlée des ressources naturelles contribue à la réduction de la pauvreté et à la préservation des identités culturelles. Tout compte fait, nous vous demandons à tous ceux qui nous lisent en copie, de pouvoir, chacun en ce qui le concerne, de bien vouloir jouer son rôle jusqu’à ce que la justice soit faite et que les auteurs de ces crimes barbares soient sanctionnés en justice et servent d’exemple pour le reste des belligérants qui osent détruire le patrimoine naturel de notre pays et assassinent les agents de l’ICCN qui assurent la protection de notre future et celle de nos générations à venir. Fait à Kiwanja, le 04 Janvier 2020 Pour l’organisation BEIE, Joël KABWASA MUBAGWA Directeur Exécutif

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