ATTENUATION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

0. INTRODUCTION RESUME EXECUTIF Il est clair aujourd’hui que les écosystèmes naturels ont des multiples fonctions et apportent des bénéfices économiques à l’humanité. Néanmoins, les ressources naturelles continuent de s’épuiser. Le taux actuel d’extinctions de plantes et d’animaux dues aux activités humaines est plus de 1 000 fois plus que les taux moyens relevés au cours de l’histoire. Face à ce dilemme, plusieurs stratégies et méthodologies sont développées pour préserver les écosystèmes critiques et leurs services qu’ils fournissent. Processus du Profil d’Ecosystème Le Profil d’Ecosystèmes du Parc National des Virunga présente une vue d'ensemble en termes d’importance biologique ; il introduit le contexte socio-économique, politique et de la société civile ; il analyse les principales menaces et les causes profondes de la perte de la biodiversité, ainsi que les informations sur les investissements actuels en matière de conservation. Sur la base de cette vue d'ensemble et des consultations, les résultats du profil sont une vision commune de conservation et de stratégie d'investissement. La mise en œuvre réussie de cette stratégie nécessitera du temps, de la persévérance et, surtout, un engagement pour la mise en œuvre de collaborations véritables et durables. La priorité de la conservation et protection de la biodiversité repose sur des bases de coopérations techniques concrètes. Il s’agira plus « d’agir ensemble » que de « s’asseoir ensemble ». Le processus de séquestration de carbone dans les forêts est inversé par les coupes, le brûlis et la dégradation qui entraînent la mort d’arbres et leur décomposition : le carbone séquestré est ainsi renvoyé à l’atmosphère. De plus, la conversion des forêts en terres agricoles libère le carbone contenu dans le sol. La dégradation des forêts est un problème grave. Elle a un impact non seulement sur les émissions de carbone et la perturbation climatique, elle détruit également les habitats pour les plantes et les animaux, conduit à une érosion des sols et à l'envasement des rivières et des ruisseaux et détruit souvent les moyens de subsistance des personnes pauvres dépendantes des forêts. Comme toutes les forêts tropicales, la forêt en l’Est de la RD. Congo représente une ressource naturelle qui est mise à contribution de diverses façons pour satisfaire soit les besoins de survie de l’homme, soit les besoins de développement d’ordre local, régional, ou national; soit encore pour répondre à des préoccupations d’ordre éthique, culturel et esthétique ou même de façon évidente aujourd’hui pour contribuer aux préoccupations d’équilibre environnemental. Parmi les pressions, les évidentes qui s’exercent sur la forêt à l’Est de la RD. Congo et ses éléments constitutifs, on retiendra : • l’agriculture itinérante, • la récolte du bois énergie (bois de feu et charbon de bois), • l’exploitation forestière artisanale, • l’exploitation minière artisanale, • la récolte des produits forestiers non ligneux, • la création des pâturages en zones forestières, • l’extension des villes et autres agglomérations, • le non-respect des législations foncière et forestière, etc. L’exploitation minière et l’exploitation artisanale du bois sont les principales sources de déforestation à l’Est de la RD. Congo. Cela se définit dans les différentes causes, comme la croissance démographique, les aspects institutionnels (décisions politiques, guerres civiles, mauvaise gouvernance), la création d’infrastructures et les aspects économiques (crise, chômage, pauvreté). Pour affronter cette situation, il faut savoir où elle se produit, pourquoi, et à quel niveau ou à quel point de gravité afin que les ressources naturelle ne puissent être affectées là où elles sont le plus nécessaires. La problématique de la Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts doit être l’affaire de tout le monde. La dégradation des forêts n’est pas non plus à négliger : bien qu’elle soit plus difficile à quantifier que la perte pure et simple d’une forêt, elle serait responsable d’au moins 20% des émissions forestières de des gaz à effet de serre (GES). Les forêts sont souvent qualifiées de « puits de carbone » puisqu’elles captent le carbone de l’atmosphère via la photosynthèse des plantes qui les composent, diminuant ainsi la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère. Ces forêts contribuent grandement à l’équilibrage des concentrations en gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ainsi, les forêts (végétation et sols) contiennent plus de 45% du carbone terrestre. Les forêts forment donc des écosystèmes cruciaux pour la régulation du climat : leur disparition causerait le relâchement du carbone qu’elles gardent captif et aurait alors un immense impact sur les changements climatiques. De plus, les forêts tropicales comme celles que l’on trouve en RDC sont particulièrement importantes pour la séquestration de carbone. En raison des conditions propices qui y règnent, elles renferment une végétation luxuriante qui séquestre jusqu’à 50% plus de carbone par hectare que les forêts tempérées ou boréales. Le 15 % de l’ensemble des émissions anthropiques de gaz à effet de serre proviennent du déboisement et de la dégradation des forêts, Changements Climatiques prévoit d’aborder par le biais de la REDD+, un mécanisme qui encourage cinq activités principales : 1. la réduction du déboisement, 2. la réduction de la dégradation des forêts, 3. la conservation du carbone forestier, 4. la gestion durable des forêts et 5. l’accroissement des stocks de carbone forestier Le maintien et la gestion prudente des stocks de carbone forestier peuvent fortement contribuer à l’atténuation des changements climatiques à l’échelle globale. Toutefois, la pression subie par les forêts continue d’être forte, particulièrement en RDC, pays en développement à fort couvert forestier. Le développement de REDD+ sur les Changements Climatiques répond à ce défi par le mécanisme qui encourage la réduction des émissions en provenance de la déforestation et la dégradation des forêts, ainsi que la conservation des stocks de carbone forestier, la gestion durable des forêts et l’accroissement des stocks de carbone forestier. Outre son potentiel dans la lutte contre le changement climatique, REDD+ pourrait aussi être bénéfique à la biodiversité et aux services fournis par les écosystèmes, délivrant ainsi des « bénéfices multiples ». Toutefois, il est également nécessaire de prévenir le risque de dangers environnementaux liés à la REDD+, par exemple la plantation d’espèces non-indigènes pour optimiser les stocks de carbone dans des zones d’importance pour la biodiversité. Forêts = Poumons de la Terre Les forêts jouent un rôle indispensable grâce à la photosynthèse, qui absorbe du CO2 et rejette de l’O2 ; Le CO2 est converti en hydrates de carbone, la composante de base de la vie présente dans toutes les formes organiques ; Les forêts stockent le carbone dans les matériaux ligneux et les sols – plus de deux fois la quantité de carbone présente dans l’atmosphère ; Le carbone est recyclé par les plantes, l’eau et les sols dans une forêt ; La décomposition et la mort des arbres et des plantes rejettent le carbone dans l’atmosphère. « En somme, ce rapport écologique retiendra votre auguste attention et toutes personnes qui auront l’occasion de le lire seront appelée d’apporter leurs contributions afin de sauver les ressources naturelles dont tous en dépendent. »

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le pétrole et les écosystèmes

PRATIQUE ANTHROPIQUE DANS LE PARC NATIONAL DES VIRUNGA « Trafic d’Ivoires »